
Les étudiants étrangers souhaitant poursuivre leurs études aux États-Unis feront désormais l’objet d’un examen approfondi de leurs comptes sur les réseaux sociaux. Le département d’État américain a annoncé de nouvelles directives exigeant que les profils soient rendus publics afin de permettre aux agents consulaires de vérifier d’éventuels contenus jugés anti-américains.
Ce contrôle renforcé vise, selon Washington, à empêcher l’entrée sur le territoire de personnes présentant des « attitudes hostiles » envers les valeurs et institutions américaines. Le processus, suspendu fin mai, reprend avec l’objectif de garantir un filtrage plus strict, notamment pour les participants aux programmes d’échange.
Cette mesure s’inscrit dans la continuité de la politique initiée sous la présidence Trump, poursuivie par l’administration actuelle, et accentuée récemment par le secrétaire d’État Marco Rubio. Ce dernier a notamment annulé des visas d’étudiants impliqués dans des manifestations critiques de la politique israélienne à Gaza. Les autorités ont aussi annoncé qu’un contenu jugé antisémite pourrait entraîner un refus de visa.
Chaque année, les universités américaines accueillent des centaines de milliers d’étudiants, notamment venus d’Asie. Ce durcissement pourrait avoir des conséquences sur l’attractivité du pays en matière d’enseignement supérieur.
Fovi Zimano