
L’Afrique du Sud est de nouveau confrontée à la grippe aviaire H5N1, une souche hautement pathogène détectée dans deux fermes, a confirmé l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) ce mercredi. Ces premiers foyers depuis septembre 2024 surgissent alors que l’industrie avicole tente de se remettre d’une crise majeure en 2023, qui avait entraîné l’abattage d’un tiers du cheptel national.
Dans la province du Nord-Ouest, 300 volailles sont mortes à Tswaing, tandis que 850 décès ont été enregistrés dans une exploitation à Mkhondo, Mpumalanga, portant à 1 150 le nombre total de pertes.
Cette réapparition du virus ravive les tensions autour du programme gouvernemental de vaccination, jugé inefficace par une partie du secteur. Les mesures de contrôle et de prévention sont aujourd’hui vivement critiquées, face à une menace toujours active.
À l’échelle mondiale, l’évolution du H5N1 alarme les autorités. Les États-Unis subissent des pertes sévères et le Brésil, premier exportateur de volailles, a enregistré son premier cas en ferme commerciale cette année, soulevant des interrogations sur la sécurité alimentaire planétaire.
Les autorités sud-africaines appellent à une vigilance renforcée et à une mobilisation concertée pour contenir la propagation.
Amévi Tété