
Au Togo, le secteur maritime reste un pilier stratégique de l’économie nationale. Selon une récente note de la CNUCED, près de 90 % des échanges commerciaux du pays passent par la mer, générant environ 75 % des recettes fiscales. Le Port autonome de Lomé (PAL) joue un rôle central, servant de porte d’entrée pour les marchandises à destination du Sahel et de plateforme de transbordement sur le golfe de Guinée.
Inscrit dans le Plan national de développement et la Feuille de route gouvernementale 2020-2025, le port est au cœur des ambitions économiques du pays. Toutefois, des défis subsistent, comme la baisse de la flotte nationale en 2023, due à la chute du transport de vraquiers, malgré la croissance des porte-conteneurs et des pétroliers.
Au-delà du transport, la façade maritime de 56 km offre des opportunités dans l’économie bleue. La pêche, l’aquaculture, le tourisme balnéaire et les énergies marines renouvelables sont identifiés comme des relais de croissance capables de diversifier les revenus et renforcer la résilience économique.
Avec des partenaires comme MSC, le Togo investit pour consolider sa position de leader portuaire en Afrique de l’Ouest. Dans un contexte de concurrence régionale croissante, le pays mise sur son avantage maritime pour stimuler sa compétitivité et son intégration continentale.