
À partir du 1ᵉʳ janvier 2026, plus de 650 fonctionnaires togolais tireront leur révérence après des années de service. L’annonce, officialisée par un arrêté du 7 octobre 2025 signé par le ministre de la Fonction publique, Gilbert Bawara, marque une nouvelle étape dans la réforme de l’appareil d’État.
Loin d’être un simple mouvement de routine, cette vague de départs traduit la volonté du gouvernement de rendre l’administration plus dynamique et plus performante. Elle concerne des secteurs aussi stratégiques que l’Économie et les Finances, la Justice, l’Eau et l’Assainissement, ainsi que le Travail et le Dialogue social. Même des institutions de prestige comme la Cour suprême, l’Assemblée nationale et la Présidence du Conseil verront certains de leurs piliers s’en aller.
Selon le texte officiel, les agents concernés ont atteint la limite d’âge statutaire et sont ainsi autorisés à partir à la retraite conformément aux dispositions en vigueur. Cette mesure ouvre la voie à une nouvelle phase de rajeunissement et de dynamisation de la fonction publique, un enjeu majeur pour la modernisation de l’administration togolaise.
Derrière cette décision se dessine une ambition de bâtir une fonction publique adaptée aux défis du développement, plus proche des réalités du terrain et plus soucieuse de l’efficacité. Une page se tourne, mais c’est bien le futur de la gouvernance togolaise qui s’écrit.