
Le ministère tchadien des Affaires étrangères a procédé, le 9 septembre, au rappel de plus de trente diplomates en poste à l’étranger, dont onze répartis dans six pays africains. Cette décision, rapportée par le média local Alwihda, s’appuie sur un décret officiel du ministère. Elle intervient dans un contexte de réorganisation diplomatique amorcée quelques jours plus tôt.
À la suite de la fermeture des ambassades en Côte d’Ivoire et au Gabon, deux ambassadeurs ainsi que cinq autres membres du personnel diplomatique ont été rappelés. D’autres diplomates sont également concernés, notamment le conseiller économique en Afrique du Sud, le conseiller culturel au Burkina Faso, le conseiller aux affaires environnementales en Éthiopie et le premier secrétaire de la mission diplomatique à Tripoli, en Libye.
Les raisons précises de ces retraits n’ont pas été communiquées. Toutefois, le ministère avait déjà annoncé, le 6 septembre, la fermeture des ambassades en Côte d’Ivoire, au Gabon et en Israël, invoquant des contraintes budgétaires. Il avait précisé que les fonctions diplomatiques en Côte d’Ivoire seraient désormais assurées par l’ambassade du Tchad à Cotonou, au Bénin, et celles du Gabon par la mission en Guinée équatoriale.
Cette série de rappels et de fermetures semble s’inscrire dans une stratégie de rationalisation des ressources diplomatiques du Tchad, dans un contexte économique exigeant.