
La République Démocratique du Congo (RDC) s’apprête à siéger au Conseil de sécurité de l’ONU en tant que membre non permanent pour la période 2026–2027, après avoir obtenu 183 voix sur 187 votants en juin dernier. Lors de la 80e Assemblée générale des Nations Unies, le Président Félix Tshisekedi a affirmé que la participation de son pays sera « constructive et holistique », axée sur la paix, la sécurité et la prévention des conflits.
Le chef de l’État congolais a réitéré la position africaine en faveur d’une réforme du Conseil de sécurité, appelant à l’octroi de sièges permanents à l’Afrique avec droit de veto. Il a également mis en avant la gouvernance des minerais stratégiques comme priorité, soulignant la nécessité de rompre le lien entre leur exploitation et le financement des groupes armés.
La RDC entend promouvoir une approche intégrée fondée sur la transparence, la traçabilité, la coopération judiciaire et douanière, ainsi que des sanctions ciblées contre les trafiquants. Les dimensions des droits humains, de la justice transitionnelle et des agendas « Femmes, Paix et Sécurité » et « Jeunesse, Paix et Sécurité » seront au cœur de son action.
Aux côtés du Libéria, du Bahreïn, de la Colombie et de la Lettonie, la RDC rejoindra en janvier 2026 les dix membres non permanents du Conseil, aux côtés des cinq permanents. Forte de son expérience passée, elle ambitionne de jouer un rôle actif et influent dans les débats mondiaux sur la sécurité et la paix.