
À l’approche de l’élection présidentielle ivoirienne prévue le 25 octobre 2025, l’état-major général des armées a lancé l’opération « Espérance », un vaste dispositif de sécurisation qui mobilisera 44 000 éléments des Forces de Défense et de Sécurité. Cette opération s’étendra du 5 octobre au 4 novembre, avec une possible prolongation en cas de second tour.
Lors d’une conférence de presse tenue le 25 septembre à la base militaire de Yamoussoukro, le Colonel-major Eric Hobbah Koffi a présenté les grandes lignes de cette initiative. Elle regroupe 18 000 gendarmes, 18 000 policiers et 8 000 militaires, appuyés par des engins blindés, des véhicules de transport de troupes et du matériel de maintien d’ordre. L’objectif est clair : prévenir toute tentative de perturbation du scrutin et garantir la sécurité des biens et des personnes.
Le concept « Espérance » incarne l’union nationale et la volonté de paix. Il traduit l’engagement des forces armées à œuvrer pour des élections apaisées, dans un climat de confiance. Un exercice de simulation a été mené à Yamoussoukro pour tester différents scénarios d’incidents électoraux, comme cela avait été fait lors des scrutins de 2015 et 2020, ou encore pendant la Coupe d’Afrique des nations.
« L’objectif n’est pas de réprimer, mais de protéger », a souligné le Colonel-major, appelant les populations à adopter un comportement citoyen et responsable. Les Forces de Défense et de Sécurité réaffirment leur détermination à garantir la paix, la transparence et la liberté de vote sur toute l’étendue du territoire.