
Le nord du Bénin a une nouvelle fois été frappé par la violence terroriste. Le soir du 4 juin, des assaillants présumés djihadistes ont attaqué le commissariat de Tanougou, localité frontalière du parc de la Pendjari. Le bilan est lourd : cinq membres des forces de sécurité trois militaires et deux policiers ont perdu la vie, selon une source militaire relayée par l’AFP.
Face à cette attaque, les Forces de défense et de sécurité ont lancé des opérations de ratissage, tandis que les autorités béninoises restaient silencieuses jeudi soir. Ce nouvel acte de violence s’inscrit dans une série d’assauts qui touchent durement les zones frontalières du nord, théâtre régulier d’opérations djihadistes depuis 2021.
La localité de Tanougou, autrefois paisible et connue pour ses chutes d’eau prisées des touristes, voit sa sécurité et son attractivité durablement compromises. Cette attaque vient rappeler la pression croissante sur le Bénin, engagé dans une lutte complexe contre l’expansion du terrorisme au Sahel.
Atsu Kassi