Confronté à une pénurie de carburant qui paralyse les déplacements et les activités économiques, le gouvernement malien a pris la décision difficile de suspendre temporairement les cours dans les écoles et universités jusqu’au 9 novembre. Cette mesure, bien que lourde de conséquences, s’inscrit dans une logique de protection face à l’impossibilité pour de nombreux étudiants et enseignants de se rendre dans leurs établissements en toute sécurité.
La crise énergétique actuelle trouve son origine dans les attaques répétées des groupes djihadistes contre les approvisionnements en carburant. En ciblant délibérément les infrastructures vitales, ces groupes cherchent à asphyxier l’économie et à déstabiliser le pays. La décision des autorités représente donc une réponse pragmatique à une situation d’urgence créée par l’insécurité.
Le ministre de l’Éducation a d’ailleurs précisé que tout était mis en œuvre pour un retour en classe le 10 novembre, démontrant la volonté du gouvernement de limiter au maximum les perturbations dans le parcours éducatif des jeunes Maliens. Cette approche responsable contraste avec l’impact dévastateur des actions terroristes sur le système éducatif.
Dans un contexte où l’éducation est déjà gravement menacée par les violences ciblant les écoles et les enseignants, le gouvernement malien doit composer avec des défis multiples. La protection des élèves contre les risques de recrutement ou d’exploitation reste une priorité absolue qui guide ces décisions difficiles.
En parallèle, le Mali travaille activement à des solutions durables, notamment grâce à de nouveaux partenariats stratégiques pour sécuriser ses approvisionnements énergétiques. Ces efforts témoignent de la détermination des autorités à créer les conditions d’une reprise stable des activités éducatives dans un environnement sécurisé.






