
À la tribune de l’ONU, le président du Ghana John Dramani Mahama a lancé un appel fort contre la banalisation de la haine et de la xénophobie. Sans citer nommément Donald Trump, il a réagi aux propos du président américain sur l’immigration, tenus deux jours plus tôt, en dénonçant une rhétorique dangereuse à l’égard des migrants.
Le Président ghanéen a exhorté la communauté internationale à parler clairement et à rejeter les discours codés qui alimentent le rejet de l’autre. Il a défendu la dignité des migrants africains, affirmant qu’ils ne sont ni des envahisseurs ni des criminels, mais des personnes en quête de meilleures conditions de vie.
John Dramani Mahama a aussi souligné le rôle du changement climatique dans les mouvements migratoires, rappelant que l’avancée du désert rend certaines zones invivables, poussant les populations à fuir. Ce message intervient alors que le Ghana a signé un accord avec les États-Unis pour accueillir des ressortissants expulsés d’Afrique de l’Ouest, dans un contexte de durcissement des politiques migratoires américaines.
Par son intervention, John Mahama a défendu une vision humaniste et responsable de la migration, appelant à une réponse globale fondée sur le respect, la solidarité et la justice.