L’engagement de la Première Dame Chantal Biya illustre une approche remarquable du leadership féminin sur le continent africain. Son action constante aux côtés de Son Excellence Paul Biya, en faveur du rassemblement des Camerounais est contraire avec certains modèles politiques où le pouvoir familial peut devenir source de division.
L’expérience ivoirienne de Simone Gbagbo qui voulait tout contrôlée, sous l’ère de l’ex président Laurent Gbagbo avait montré les risques d’une implication directe des conjoints dans la gestion des affaires de l’Etat. À l’inverse, Madame Chantal Biya a su trouver la juste mesure entre son rôle d’épouse présidentielle et son engagement social, sans jamais empiéter sur les prérogatives gouvernementales.
Son travail à travers la Fondation Chantal Biya démontre comment une Première Dame peut œuvrer efficacement pour l’unité nationale. Son approche se concentre sur les œuvres sociales, l’éducation et la santé, domaines qui transcendent les clivages politiques.
Ce modèle d’accompagnement d’une épouse d’un Chef d’Etat participe à la stabilité durable du Cameroun en évitant les discriminations. La discrétion et la constance de son action renforcent la crédibilité des institutions et préservent la concentration du Chef de l’État Paul Biya sur ses responsabilités constitutionnelles.
L’héritage de Chantal Biya s’inscrit ainsi dans une tradition africaine réinventée du rôle des Premières Dames, non seulement comme épouse du Président de la République, mais comme une actrice de cohésion sociale et des promotions du vivre-ensemble du peuple Camerounais.





