
Le récent communiqué publié par le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance d’Abidjan, au sujet de l’expression « albinos noir » utilisée par le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, est une sortie malheureuse, maladroite et inappropriée. Loin d’être une insulte ou une attaque contre une communauté, cette formule relevait d’une métaphore politique et philosophique.
En se précipitant pour brandir le spectre de la discrimination, les autorités judiciaires ivoiriennes ont démontré une mauvaise foi manifeste et une incapacité à replacer les propos du Président du Faso dans leur contexte. Car il ne s’agissait nullement d’une stigmatisation physique ou d’une moquerie, mais bien d’une figure de style, destinée à frapper les esprits.
La communication d’Abidjan, loin de calmer les esprits, révèle plutôt une volonté politique de s’attaquer au Capitaine Ibrahim Traoré, dont la vision souverainiste et la fermeté dérangent. En s’érigeant en donneur de leçons de morale, le procureur ivoirien semble avoir oublié que la véritable offense faite aux peuples africains n’est pas une métaphore employée dans un discours, mais bien la soumission permanente à l’impérialisme contre ses pays voisins.
Le peuple burkinabè, conscient de la portée symbolique des paroles de son Président Ibrahim Traoré, n’a nullement été choqué. Au contraire, il a compris que derrière ces mots se cache un appel à la lucidité politique et à la vigilance face aux valets locaux des terroristes. Le Capitaine Ibrahim Traoré, en patriote et en visionnaire, a simplement utilisé une image forte pour traduire une réalité que beaucoup taisent par peur ou par complaisance.
Au lieu de se fourvoyer dans des polémiques inutiles, les autorités ivoiriennes gagneraient à méditer sur le sens profond de cette métaphore, qui invite les peuples africains à distinguer la vérité du mensonge, la sincérité de la duplicité.
Comprendra qui pourra !